DANS CET ARTICLE
La révolution numérique touche tous les secteurs, y compris celui de la santé, profondément transformé par l'essor technologique.
Selon le Global Digital Report 2025 publié par We Are Social et Meltwater, la France compte désormais 94% d'utilisateurs réguliers d'internet, illustrant l'ancrage profond du numérique dans le quotidien des Français.
Cette hyper-connexion modifie profondément les attentes des patients et professionnels de santé en matière d'accès aux soins. Ainsi, la télémédecine, les plateformes collaboratives et les outils de gestion numérique sont désormais incontournables pour répondre aux enjeux actuels du secteur.
Dans cet article, nous décryptons pour vous le Global Digital Report 2025, ses chiffres clés en santé et les opportunités concrètes qu'il ouvre aux acteurs de la télémédecine.
L'évolution digitale dans le secteur médical
Des patients toujours plus connectés
En 2025, 82% des Français utilisent internet pour rechercher des informations médicales avant même de consulter un professionnel (We Are Social, 2025).
Ce chiffre est révélateur d’un changement profond : le premier réflexe santé des Français est désormais numérique.
Cela signifie qu’un très grand nombre de patients arrivent en consultation déjà influencés par ce qu’ils ont lu en ligne. Pour les professionnels, il devient impératif de proposer des ressources fiables, accessibles et pédagogiques.
Le défi de la fiabilité de l'information médicale
Toutefois, cela soulève des préoccupations croissantes liées à la fiabilité et à la véracité des contenus médicaux disponibles en ligne. L'article R4127-13 du Code de la santé publique rappelle que les professionnels de santé doivent veiller à ce que les informations diffusées respectent le devoir d'information claire, loyale et appropriée.
À titre d’exemple, un hôpital public publiant sur son site des fiches explicatives sur les traitements contre le diabète doit s’assurer que les données sont à jour, validées médicalement, compréhensibles pour le grand public, et ne laissent place à aucune interprétation erronée.
De même, un professionnel de santé intervenant sur un blog ou sur LinkedIn doit veiller à ne pas faire de promesses de résultats ou de diagnostics à distance non encadrés légalement.
La réponse des établissements : encadrer, former, responsabiliser
De nombreux établissements ont ainsi mis en place des comités éditoriaux pour valider tout contenu diffusé sur leurs supports digitaux (sites internet, newsletters, réseaux sociaux). Cette vigilance est d’autant plus cruciale que certains contenus mal interprétés peuvent nuire à la réputation d’un établissement ou, pire encore, induire un patient en erreur sur sa santé.
L’éducation à la littérature numérique en santé devient aussi un axe prioritaire : certains CHU, par exemple, organisent des webinaires pour sensibiliser leurs patients à la lecture critique de l’information médicale en ligne.
Ainsi, l'évolution numérique pousse les établissements médicaux et les praticiens à renforcer leur présence digitale professionnelle, tout en respectant strictement les obligations légales en matière de communication de santé. Cela passe par une formation continue à la communication en ligne, l’utilisation de référentiels validés et le recours à des solutions numériques encadrées.
La téléconsultation : vers une nouvelle norme ?
Une pratique désormais généralisée
Le rapport révèle que près de 57% des Français ont eu recours à une téléconsultation au cours des 12 derniers mois. Ce chiffre témoigne d'un changement profond dans les comportements de santé, impulsé notamment par la pandémie de COVID-19 qui a accéléré cette tendance.
Le recours croissant à la téléconsultation souligne la nécessité de solutions numériques simples, accessibles et sécurisées.
Un cadre réglementaire structurant
Selon l'article L6316-1 du Code de la santé publique, la télémédecine regroupe différents actes médicaux réalisés à distance, devenus aujourd'hui essentiels pour assurer l'accès aux soins, en particulier dans les zones rurales ou sous-dotées.
Ainsi, les établissements de santé doivent investir dans des solutions fiables et sécurisées pour offrir ces services de manière efficace et conforme à la réglementation en vigueur.
La sécurité des données : un enjeu crucial
Des préoccupations toujours plus fortes chez les patients
L'utilisation croissante des technologies digitales en santé impose une vigilance accrue sur la protection des données personnelles. En France, le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) encadre strictement l'utilisation des informations sensibles.
Pourtant, 43% des Français restent préoccupés par la sécurité de leurs données médicales en ligne (We Are Social, 2025).
Des obligations strictes pour les professionnels
Il est alors impératif pour les professionnels de santé de choisir des solutions numériques de santé respectant les normes strictes imposées par la CNIL.
La sécurisation des échanges et la protection contre les cyberattaques doivent être au cœur des priorités stratégiques des acteurs du secteur. L’adoption d’outils médicaux sécurisés contribue à rassurer les patients et à renforcer la confiance dans le système de soins digitalisé.
L’inégalité numérique : un défi d'accessibilité
La fracture numérique en santé
Si les usages du numérique progressent, ils révèlent aussi des disparités d'accès préoccupantes. De nombreux patients, notamment les personnes âgées, les populations isolées ou précaires, rencontrent des difficultés à accéder ou à utiliser les outils numériques. Cette fracture freine l'accès équitable aux soins à distance, notamment grâce à la télémédecine.
En France, on estime que 17% de la population adulte est en situation d'illectronisme (INSEE, 2023). Ce chiffre interroge directement la capacité du système de santé à être inclusif et à garantir une prise en charge adaptée à tous.
Des actions pour favoriser l'inclusion
Former les patients à l’usage des outils numériques et développer des interfaces accessibles sont des leviers essentiels pour ne laisser personne de côté.
Les établissements doivent aussi intégrer ces dimensions dans leurs stratégies de transformation digitale.
L’intégration des systèmes : vers une interopérabilité renforcée
Un écosystème encore trop cloisonné
L’un des freins majeurs à une digitalisation efficace du système de santé reste le manque d’interopérabilité entre les systèmes d’information. Dossier médical partagé, logiciels métiers, plateformes de coordination : la multiplication des outils freine la fluidité des échanges et la continuité des soins.
Des professionnels de santé se retrouvent encore aujourd’hui à saisir plusieurs fois les mêmes informations dans différents logiciels, au détriment de leur temps médical.
Vers une coordination numérique efficiente
Le développement de solutions interopérables devient donc une priorité. Le Ségur du numérique en santé, initié par le gouvernement, encourage cette standardisation pour faciliter les échanges entre professionnels, établissements et patients.
La transformation numérique a profondément remodelé notre système de santé, ouvrant la voie à de nouvelles formes d’organisation des soins.
Parmi elles, la télémédecine s’est imposée comme un levier majeur, en particulier pour améliorer l'accès aux soins dans les zones à faible densité médicale. Elle a également permis de renforcer la coordination interprofessionnelle et d'optimiser le suivi des patients atteints de pathologies chroniques.
Dans ce cadre en constante évolution, Rofim s’engage aux côtés des professionnels et établissements de santé pour accompagner cette transition. Notre plateforme de télémédecine, conçue pour être interopérable, sécurisée et conforme aux exigences réglementaires, favorise une prise en charge fluide et collaborative. Elle permet ainsi de connecter les spécialistes à distance tout en assurant une protection rigoureuse des données de santé.
À propos de Rofim
Rofim est une plateforme de télémédecine qui connecte les professionnels de santé à l’hôpital et en ville, pour faciliter le diagnostic et améliorer la prise en charge des patients. Cet outil offre 4 solutions principales de diagnostic collaboratif dont : téléexpertise, téléconsultation, e-RCP et DCC.
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